LA FERME DE LA CONVERTERIE
Située à l'ouest du village, cet ensemble clôturé en brique chaulée et en pierre bleue, groupe autour de la cour carrée des constructions traditionnelles datant du milieu du XVIII°siècle. Au S.O., un portail d'entrée plein cintre est jumelé avec celui de la grange extérieure à l'enceinte. Construite au S.E., la grange porte des ancres. En dessous des lettres H. et S. (Henry-Staquet) se lit le millésime 1857 (il s'agit de l'année au cours de laquelle les pignons furent surélevés). Frise en brique, en gouttes et bâtières à croupettes, d'ardoises et éternit. Au faîte du toit, de gracieuses girouettes profilent les silhouettes d'un cheval et d'une vache. A l'angle N., un logis bas éclairé par de fenêtres jadis à croisée et d'une porte à linteau droit dont la traverse a disparu. Occupant les deux autres côtés du quadrilatère, les étables et dépendances du XVIII° siècle avec percements remaniés ou exécutés au XIX° siècle. Les bâtières sont variées : en ardoises, en éternit ou en tuiles.
Vers 1620 cette ferme abritait des moines convers, d'où le nom de " Ferme de la Converterie". Après avoir été vendue à la révolution française, elle fut occupée, pendant plus de 125 ans par la famille Henry-Staquet. En 1925, Léon François et son épouse, Mathilde Lambert achetèrent cette ferme. En 1958, celle-ci devint la propriété de Jean François et de Marie-Josée Dupont, son épouse.
Depuis 1982, la ferme de la Converterie, communément appelée par les vieux-Grand-Leeziens "li cinse di monl'Blanc" ou encore " li cinse Henry" est exploitée par Jean-Marie Debois et son épouse Marie-Julie François. Avec la disparition de la ferme du château de Petit-Leez la Converterie qui compte plus de 100 hectares de terres cultivables, est aujourd'hui la plus importante exploitation agricole de notre village.
Source : CN74