LA FETE ?...QUELLE FETE ?

Ci-dessous, nombreux ceux et celles qui reconnaîtront la devanture de la guinguette des époux Rouer-Lengele de Grand-Leez. Charles, vêtu de sa légendaire salopette de jardinier et son épouse Ghislaine se trouvent à l'avant-plan de cette vieille photo. Sur ce portrait souvenir, vous découvrez aussi, sur le pas de la viole, leur fille Christiane ; au pied de l'échelle, l'ouvrier Henri Saussin, le brasseur Raoul Garot et son manoeuvre.

C'est à l'occasion de la kermesse à Petit-Leez,  que ce coquet ponton s'installait au bas de la rue aux Cafés, sur la propriété de Joseph Salmon. Cette fête de quartier etait tributaire de la date de la Ste Marie-Madeleine. Elle se situe toujours le dimanche suivant la fête de cette dernière.

Cette kermesse connut un formidable essor dans les années 50,60 et 70. Les festivités débutaient le samedi avec l'entrée gratuite à la viole. Elle se terminait le lundi avec la sortie des "Vis t' chapias".

A cette époque, jusque tard dans la nuit,  la guinguette faisait le plein. C'était aussi une période où les casseurs que nous rencontrons aujourd'hui n'étaient pas encore nés. Bien sûr, il y avait de temps en temps des petites frictions... mais le plus souvent elles se passaient entre gens désargentés mais n'étaient pas violentes et bien souvent les comptes se réglaient sur le zinc du comptoir!

Fréquemment, l'aube pointait à l'horizon quand Charles demandait à Henry de mettre le "timps dès ralé". comme le voulait la tradition bien établie, les gens de Petit-Leez fermaient le bal du lundi.

Pour animé cette ducasse "del Mad'lin-ne", il y avait : carrousel, balançoires, tir, loterie, friture, oisellerie et..les incontournables "joueurs de gobelets". Il y avait aussi une course cycliste et parfois une lutte de balle pelote.

Jules et Justine ne restaient pas en reste. Animé par un orchestre musette,leur bal avait ses adeptes.  La guinguette représentée sur la photo fut montée et démontée des dizaines  de fois par Charles, Ghislaine, Christiane, Jacqueline et Willy. Quant à henry, "l'homme de la situation", il avait son job bien déterminé.

Aujourd'hui, l'orgue qui pendant tant d'années a "fait danser les gens", est gardé jalousement par Louis Grégoire, petit-fils de Charles et de Ghislaine. Hélas, comme les kermesses du Trou, du Warichet, de la Gare et de Taravisée, celle de Petit-Leez n'existe plus. Depuis belle lurette, la guinguette a fermé ses volets, pourtant la présence " del viole da Chales" dans un quartier était la garante du succès de l'animation.

 

Source : CN55,794

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C'est le dimanche après "la Madeleine" que la fête de Petit-Leez se déroulait. Le lundi de cette kermesse de quartier on y fêtait tout particulièrement "les vis t'chapias"! Ci-dessus les "flotch'teurs" et les musiciens ( 1951 ).

Robert DARTE, Max BUYDENS, Emile LAMBERT, Désiré DUPONT, Victor GAROT, André ETIENNE, André DENIL et François ROMAIN (l'chèt dès conrdoni)!

 

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