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23 EDITION DES JEUX INTERVILLAGES

 

GRAND-LEEZ LES 26-27-28 JUIN1998

 

La fête est finie, le site de l'étang est rendu aux pêcheurs, seuls résonnent encore les chants de la victoire Denisarde. Et pourtant il y a cinq jours, vendredi 26 juin, les membres des cinq villages concernés affluaient pour assister à cette vingt-troisième édition des jeux-inter-villages. Depuis un an, tout notre village était sur le pied de guerre, et maintenant on y était. Après une courte cérémonie d'ouverture, on entrait directement dans le vif du sujet avec le premier jeu : Tant qu'il y aura des hommes. A ce jeu, Grand-Leez se distingue en réussissant une série de 8 questions à la suite lui permettant de prendre la tête du classement pour la seule fois du week-end. Viennent ensuite les montages-vidéo, ceux-ci voient se détacher St-Denis et Sauvenière. Le vendredi s'achèvera par les traditionnels clips-vidéo, axés cette année sur les bandes-originales de film. On verra se succéder sur scène, Michaël Jackson et ses fantômes (Saint-Denis), les agents spéciaux de Men in Black (Eghezée), les combattants de Mortal Kombat (Meux), les Drag Queen de Pédale douce (Sauvenière) et enfin les Blues Brothers nouvelle génération (Grand-Leez). Le vendredi se clôturera par une domnation de Meux, malgré une victoire attendue de Saint-Denis aux clips vidéos.

 

 

Samedi 27 juin, tandis que certains se remettent seulement de la soirée du vendredi, d'autres vont défendre leurs couleurs à dos d'âne. Et, au fil des tours, au fil de chaque course, les villages ont pu expérimenter le proverbe : têtu comme un âne. Ensuite, le début d'après-midi faisait la part belle aux jeunes, les moins de treize ans refaisant le monde en sept minutes sur le thème de la publicité, les moins de huit ans quant à eux, pouvaient, durant l'après-midi entière, arpenter un parcours psychomoteur. Cette nouveauté fut une réussite totale, dommage que la pluie ait gâché la fête. La fin de journée offrait la possibilité aux sportifs de se mettre en évidence, dans un jeu où il fallait réaliser dix épreuves, chacune se déroulant à des endroits bien précis. On a pu voir entre autres un concours de plongeon sur une piste savonneuse, un parcours en tyrolienne, un questionnaire à choix multiples ponctués de pénalités en cas d'échec, un jeu de mémoire doublé d'un parcours civière,etc...

 

 

Mais le samedi ne se terminait pas ainsi, la nouvelle forme de jeu remplaçant le jeu du couple était attendue, son nom : l'esprit de clocher. Chaque village était représenté par un couple, un enfant de moins de quinze ans et une personne de plus de quarante-cinq ans. Petit cocorico, c'est l'équipe Grandleezienne composée d'André Lacroix, de Jeoffrey Hérion et son épouse et de Michaël Charles, qui l'a emporté. En effet, ils ont su éviter admirablement les pièges du lancer de pêches avec gants de boxe et du concours de karakoé, ils ont également réussi à dominer leur peur face à la recherche de plaquettes dans des récipients replis de choses plus horribles les unes que les autres ( vers de farine, asticots, abats,...), mais sutout ils ont su tirer leurs épingles du jeu lors d'une saynète présentée par le couple et simulant une scène de ménage. Le samedi s'achevait sur une première place de Saint-Denis mais avec un écart minime sur ses concurrents, laissant ouvert lers paris pour la victoire finale qui se jouerait le dimanche.

 

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Le dimanche 28 juin ne se déroulaient que deux épreuves, le défilé des chars, très haut en couleurs, et les jeux sportifs. Toute la matinée durant, les chars ont donc égayés les rues de notre village. Les films ayant eu un oscar en était le thème, on a vu se succéder une locomotive, un bateau et des sites touristiques plus vrai que nature d'un tour du monde en quatre-vingt jours (Grand-Leez), il y avait aussi des Ecossais tout droit sortis du film Braveheart (Eghezée), mais encore des Romains et leurs courses de chars amenant dans nos contrées la légende de Ben Hur (Meux), tout aussi splendide et mise en scène par Saint-Denis, la découverte du monde chinois et son dernier empereur, et enfin, Sauvenière et le pont de la rivière Kwai, ramenant pour un moment le terrible colonel Saito à la vie. Il ne restait aux clubs qu'à affronter les jeux spotifs, suite de courses alternant traversée de la piscine, montée du plan incliné, passage de la pyramide de paille, etc.. A ce jeu c'est de nouveau Saint-Denis qui a démontré sa force.

Les épreuves terminées, chaque village devait patienter avant le résultat final, attente merveilleusement canalisée par une autre nouveauté de ces jeux, le concert du dimanche soir. Le bien connu groupe Abbey Road a, deux heures durant, diverti petits et grands avant qu'Alain Conobert n'annonce le vainqueur de cette année, à savoir Saint-Denis.

La victoire finale revient à Saint-Denis, mais Grand-Leez, malgré sa quatrième place pouvait aussi célébrer une autre victoire, celle de l(organisation. Pour nous, l'essentiel n'était pas de gagner mais d'accueillir comme il se doit ces jeux. Mission parfaitement réussie, merci à toutes les personnes concernées de nous avoir offert un week-end aussi grandiose et vivement que les jeux reviennent chez nous!

 

Au cours de ces 3 jours exceptionnels :

450 bénévoles travaillent d'arrache-pied

1600 repas sont servis au restaurant

12.000 visiteurs sont accueillis

15.000 litres de boissons sont consommés

75.000 gobelets sont utilisés

On installe :

1.500m2 de chapiteaux

20.000 watts de puissance sonore

un écran géant

un réseau de télévision interne...

Source : Chez Nous n°68 ( juillet 1998 ).

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