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TRAVAUX AU HOME ST JOSEPH

 

LE HOME SAINT-JOSEPH DE  GRAND-LEEZ

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Au début des années 1900, les "Soeurs Noires de Mons", furent chargées par la "Commission d'Assistance Publique" de notre localité de parer à la bonne marche de l'hospice Saint-Joseph qui pouvaient accueillir une douzaine de vieillards indigents.

 

Ces soeurs de Charité : Marguerite, Gérard, toutes deux originaires du village de Meux et la petite soeur Ghilaine avaient la lourde tâche de subvenir aux besoins de cet établissement qui fonctionnait, en grande partie grâce à la charité publique.

Pour alimenter ce que l'on désignait alors sous le nom de la " table des pauvres ", les religieuses profitaient de l'aide substantielle de donateurs généreux.

Ex.: En ce temps-là, chaque ménage engraissait des porcs pour sa consommation personnelle. Lorsqu'on "tuait le cochon" quelque-part, infaillible, le flair de soeur Ghilaine la dirigeait vers le lieu ou la bête avit été abattue, un morceau de viande et un peu de charcuterie pour ses petits vieux lui étaient réservés. Les boulangers leur attribuaient le surplus de leurs fournées de pains. Pour nourrir leur basse-cour et leurs cochons, les cultivateurs et les meuniers intervenaient. Le lait, le beurre et la "crausse cassette " faisaient aussi partie du garde-manger de l'hospice. Pour l'entretien vestimentaire de tous ces nécessiteux, lorsqu'un décès survenait dans une famille de notre localité, les linges du défunt étaient proposés aux responsables du home Saint-Joseph. Pour le maigre confort et l'entretien du bâtiment, les artisans exécutaient les travaux à bas prix, etc...

Vers 1954, à bout de souffle, ces trois religieuses, devenues trop âgées pour effectuer le travail qui leur était imparti, furent relayées par des soeurs soignantes de nationalité hollandaise.

Les dernières religieuses ayant oeuvré à l'hospice et au home Saint-Joseph étaient de nationalité espagnole. Ces bonnes soeurs, petites de tailles faisaient partie de la "Congrécation Tertiaires Capucines" dont la maison mère se trouvait à Pampelune.

C'est en 1961 que furent adjugés à l'entreprise de construction Copin, de Orbais, les travaux d'agrandissement de l'hosice Saint-Joseph. Le coût initial de ces travaux fut évalué à deux millions de francs.

Le temps que cet imposant bâtiment devienne fonctionnel, les religieuses et leurs protégés dont le nombre avait été intentionnellement réduit, trouvèrent asile au n°36 de la rue Del'Vaux. Dans cette spacieuse habitation pourtant trop exiguë, avec des vieillards dont certains ne rendaient pas la vie facile à ces religieuses qui ne connaissaient qu'un francais rudimentaire et qui de surcroît étaient la plupart du temps interpellées en wallon, la cohabitation n'était pas aisée à supporter.

 

En 1963, le home Saint-Joseph terminé, le rez-de-chaussée et le premier étage sont attribués aux pensionnaires tandis que l'étage supérieur devint le domaine de la petite communaité religieuse.

Quatre ans plus tard, vu l'afflux de demandes pour accéder à ce home flambant neuf une prolongation du bâtiment se révéla nécessaire. Aujourd'hui, cette maison de repos peut accueillir 28 pensionnaires.

Le 31 décembre 1984, la Révérende Soeur Maria del Pilar, dernière religieuse en place, cédait le relais à un responsable laïc. Au cours de cette année, avec les regrets unanimes de tous les pensionnaires du home Saint-Joseph, Monsieur Roger Frennet, pilote de cette maison de repos a été admis à la retraite. Tous garderont un excellent souvenir de cet homme qui savait si bien les écouter.

 

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