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LES JEUX 2001

 

GRAND-LEEZ LES VOULAIT

Les jeux intervillages restent une question d'envie. Grand-Leez, triste amoureux éconduit l'an dernier, les voulait plus que tout. C'est chose faite.

 

Lundi quatre heures du matin. La sono arrive à peine à garder tout le monde éveillé. Les violons de Louise Attaque relancent l'ambiance pour la proclamation des résultats. Cette nuit-là, Grand-Leez va perdre d'un point, un écart minime qui donne à Eghezée la chance d'organiser les Jeux 2001. Certains pleurent, d'autres explosent de joie. On devine les camps respectifs.

De telles défaites, quand on est jeune et que l'on s'est investi à fond dans le projet, restent gravées dans le disque dur. Mais ce ne sont que des jeux...C'est ce qu'on bien compris les gens de Grand-Leez qui ont tiré une seule conclusion, le soir de cette défaite : celle d'être encore meilleurs l'année suivante pour remporter les jeux. Et ils ont tenu parole...

"On s'était déjà réorganisé en créant deux structures : une pour le club et une autre qui s'occupait uniquement des jeux", explique Piet LIégeois, le président local. Avec David Gruselle pour les aspects plus créatifs, c'est tout un (gros) village qui s'est relancé à la conquête des jeux. "Il est vrai qu'au niveau des chars, Saint-Denis nous était supérieur, mais pour le reste il n'y a pas photo", estime le Grand-Leezien. Ce village de l'entité de Gembloux n'est pas connu, mais alors pas du tout connu pour son sens de la fête. Aussi quand les résultats favorables sont tombés, c'est toute une jeunesse qui s'est emparée du trophée pour le ramener dans les rues pavées de ce beau village. Cinq, six ou sept heures du matin...on ne sait guère trop bien quand la fièvre est retombée.

 

RESISTER AUX SIRENES

Et c'est d'autant plus beau que les Grand-Leeziens, privés de trophée depuis 1997, ont failli être sacré sans couronne. Colli, à la tête de l'organisation, avait en effet conservé précieusement le précieux joyau dans son domicile dhuytois. A trois heures du matin, il était donc grand temps d'aller rechercher le trophée. Il paraît que même la police zonale s'est proposée pour aller rechercher le précieux objet, tous gyrophares dehors, s'il le fallait. Il n'en fut finalement rien, le président Alain Conobert se chargeant de faire patienter l'audience avec l'une ou l'autre anecdote.

Volià donc l'édition 2001 des Jeux portée désormais dans la rubrique Souvenirs. Il appartient désormais à Grand-Leez de se retrousser les manches. Car organiser pareil événement demande plus de travail que la mise sur pied d'un souper boudin noir pour la kermesse de Petit-Rechin.

Amuser, servir à boire et manger et assurer la sécurité de quelque dix mille personnes, de passage tout au long du week-end, ce n'est pas une sinécure. "Oui mais ces jeux on les voulait", conclut Pierre-André Liégeois, pour Grand-Leez. Avec une telle conviction, il offre aussi un bon résumé de l'esprit des jeux. Non, il ne suffit pas de participer....

Samuel HASQUIN

 

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